Ça fait à peine quelques jours que je suis revenu à Alger de mon voyage à Oran/Arzew pour lancer la 2e phase du projet.
Je vous avais déjà expliqué à quel point le Sheraton d'Oran est une véritable prison dorée avec tout ses services 5 étoiles, la piscine, la salle d'entraînement, le buffet... eh bien, j'ai cette fois-ci fais connaissance avec la prison de barbelés.
Pour faciliter le transport sur le site, on nous a déplacé à Ain El Bia, un petit village à côté d'Arzew. Or, on ne parle plus d'un hôtel 5 étoiles, mais du «Camp #6». Édifié au début des années 1970, le Camp #6 n'a pas profité des 40 dernières années pour se renouveler. Qui plus est, le Camp n'offre rien d'autre que des chambres et une caféteria aux heures restreintes et à la nourriture indigeste.
Mais le plus déprimant avec le Camp #6, c'est l'impossibilité d'en sortir pour les étrangers que nous sommes. Les gardiens à l'entrée nous l'ont interdit, et je n'ai pas voulu aller voir le gendarme armé d'un kalachnikov dans le haut de sa tourelle pour lui demander la permission de sauter par-dessus les barbelés qui ceinturent le site. Plusieurs zones du site sont en outre elles-mêmes ceinturées d'une clôture. Seule option: le camp #5!
Le Camp #5 est beaucoup plus haut de gamme disposant d'un petit dépanneur et d'un salon de thé.
Bien content d'en être sorti... pour maintenant!
24 mai 2009
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