Ma batterie de cellulaire a de moins en moins d'autonomie. Alors, lorsque je me suis retrouvé coincé à l'aéroport d'Oran (voir autre message) et que ma batterie de cellulaire était à plat, j'ai dû me débrouiller.
C'est alors que j'ai trouvé une prise électrique sur un mur, environ à la hauteur des épaules, tout près d'un policier. Je me suis avancé discrètement avec mon cellulaire et mon chargeur et j'ai inséré ce dernier dans la prise.
Malheureusement, comme la prise n'était pas bien faite, il fallait que je tienne enfoncé mon chargeur pour qu'il reste dans la prise. Imaginez la scène un peu... surtout que j'ai dû le laisser là une dizaine de minutes pour m'assurer de ne pas avoir fait tout ça pour rien.
C'était gênant d'être ainsi positionné en plein coeur de l'aéroport. Ce l'était encore plus quand le policier est venu voir comment ça se passait!
Et encore plus gênant quand j'ai recroisé ce même policier à l'embarquement de l'avion et qui fouillait les passagers!
24 mai 2009
Ian et les aéroports
Ian au Labrador: Après 1 mois passé au coeur de la vie trépidante du Labrador, le vol de retour est retardé d'une journée pour une raison encore inconnue à ce jour.
Ian en Turquie: Ian arrive à Montréal 48 heures avant ses bagages.
Ian au Mali: Vol annulé à la dernière minute, départ le lendemain seulement et frais de changement de billet pour le vol Paris-Bamako assez élevés.
Ian en France: Vol de retour Paris-Montréal judicieusement planifié 24h avant le vol Montréal-Alger, la plus importante tempête de neige à Paris depuis une décennie (3 cm), vol retardé d'une journée. Conséquence: Ian traverse 2 fois l'Atlantique dans la même journée.
Ian à Oran: Ian est sur la liste d'attente pour le vol de 7h am. Ian est parti à 5h30 pour l'aéroport. Or, personne n'explique à Ian le drôle de système pour être mis sur la liste d'attente... résultat, Ian manque le vol et doit prendre le vol de 15h30... et passer toute la journée à l'intérieur de l'aéroport parce qu'il ne peut se déplacer.
Ian en Turquie: Ian arrive à Montréal 48 heures avant ses bagages.
Ian au Mali: Vol annulé à la dernière minute, départ le lendemain seulement et frais de changement de billet pour le vol Paris-Bamako assez élevés.
Ian en France: Vol de retour Paris-Montréal judicieusement planifié 24h avant le vol Montréal-Alger, la plus importante tempête de neige à Paris depuis une décennie (3 cm), vol retardé d'une journée. Conséquence: Ian traverse 2 fois l'Atlantique dans la même journée.
Ian à Oran: Ian est sur la liste d'attente pour le vol de 7h am. Ian est parti à 5h30 pour l'aéroport. Or, personne n'explique à Ian le drôle de système pour être mis sur la liste d'attente... résultat, Ian manque le vol et doit prendre le vol de 15h30... et passer toute la journée à l'intérieur de l'aéroport parce qu'il ne peut se déplacer.
Prison dorée et prison de barbelés
Ça fait à peine quelques jours que je suis revenu à Alger de mon voyage à Oran/Arzew pour lancer la 2e phase du projet.
Je vous avais déjà expliqué à quel point le Sheraton d'Oran est une véritable prison dorée avec tout ses services 5 étoiles, la piscine, la salle d'entraînement, le buffet... eh bien, j'ai cette fois-ci fais connaissance avec la prison de barbelés.
Pour faciliter le transport sur le site, on nous a déplacé à Ain El Bia, un petit village à côté d'Arzew. Or, on ne parle plus d'un hôtel 5 étoiles, mais du «Camp #6». Édifié au début des années 1970, le Camp #6 n'a pas profité des 40 dernières années pour se renouveler. Qui plus est, le Camp n'offre rien d'autre que des chambres et une caféteria aux heures restreintes et à la nourriture indigeste.
Mais le plus déprimant avec le Camp #6, c'est l'impossibilité d'en sortir pour les étrangers que nous sommes. Les gardiens à l'entrée nous l'ont interdit, et je n'ai pas voulu aller voir le gendarme armé d'un kalachnikov dans le haut de sa tourelle pour lui demander la permission de sauter par-dessus les barbelés qui ceinturent le site. Plusieurs zones du site sont en outre elles-mêmes ceinturées d'une clôture. Seule option: le camp #5!
Le Camp #5 est beaucoup plus haut de gamme disposant d'un petit dépanneur et d'un salon de thé.
Bien content d'en être sorti... pour maintenant!
Je vous avais déjà expliqué à quel point le Sheraton d'Oran est une véritable prison dorée avec tout ses services 5 étoiles, la piscine, la salle d'entraînement, le buffet... eh bien, j'ai cette fois-ci fais connaissance avec la prison de barbelés.
Pour faciliter le transport sur le site, on nous a déplacé à Ain El Bia, un petit village à côté d'Arzew. Or, on ne parle plus d'un hôtel 5 étoiles, mais du «Camp #6». Édifié au début des années 1970, le Camp #6 n'a pas profité des 40 dernières années pour se renouveler. Qui plus est, le Camp n'offre rien d'autre que des chambres et une caféteria aux heures restreintes et à la nourriture indigeste.
Mais le plus déprimant avec le Camp #6, c'est l'impossibilité d'en sortir pour les étrangers que nous sommes. Les gardiens à l'entrée nous l'ont interdit, et je n'ai pas voulu aller voir le gendarme armé d'un kalachnikov dans le haut de sa tourelle pour lui demander la permission de sauter par-dessus les barbelés qui ceinturent le site. Plusieurs zones du site sont en outre elles-mêmes ceinturées d'une clôture. Seule option: le camp #5!
Le Camp #5 est beaucoup plus haut de gamme disposant d'un petit dépanneur et d'un salon de thé.
Bien content d'en être sorti... pour maintenant!
15 mai 2009
L'Algérie, pays de convivialité
Voici le résumé d'une conversation que j'ai eu récemment avec un de nos sous-traitants, Djamel...
***
Djamel nous montre l'équipement qu'il a préparé pour les différents travaux de forage. Déjà nous émettons des doutes et posons des questions, mais le dernier élément sera le plus intéressant. Djamel nous montre une des glacières que nous allons pouvoir utiliser pour stocker les échantillons. Dans la glacière, des pots, du styromousse et des ice packs.
Ian: «Est-ce que les liquides de congélation (ice packs) sont congelés?»
Djamel: «Non»
Des ice packs non congelés, ça ne sert pas à grand chose...
Ian: «Faudrait qu'ils le soient»
Djamel (s'impatientant vu toutes les remarques de la dernière heure): «Pas de soucis! Tu sais, l'Algérie, c'est le pays de la convivialité! Tu n'as qu'à aller dans n'importe lequel commerce et demander si c'est possible de les mettre au congélateur et les gens vont se faire un plaisir de t'aider.»
30 secondes plus tard...
Djamel: «Mais, qui doit s'occuper des glacières et des liquides de congélation?»
JF: «C'est toi!»
Djamel: «Mais, comment je vais faire pour les congeler?»
Ian: «Ben tu sais, Djamel, l'Algérie c'est le pays de la convivialité!»
***
Djamel nous montre l'équipement qu'il a préparé pour les différents travaux de forage. Déjà nous émettons des doutes et posons des questions, mais le dernier élément sera le plus intéressant. Djamel nous montre une des glacières que nous allons pouvoir utiliser pour stocker les échantillons. Dans la glacière, des pots, du styromousse et des ice packs.
Ian: «Est-ce que les liquides de congélation (ice packs) sont congelés?»
Djamel: «Non»
Des ice packs non congelés, ça ne sert pas à grand chose...
Ian: «Faudrait qu'ils le soient»
Djamel (s'impatientant vu toutes les remarques de la dernière heure): «Pas de soucis! Tu sais, l'Algérie, c'est le pays de la convivialité! Tu n'as qu'à aller dans n'importe lequel commerce et demander si c'est possible de les mettre au congélateur et les gens vont se faire un plaisir de t'aider.»
30 secondes plus tard...
Djamel: «Mais, qui doit s'occuper des glacières et des liquides de congélation?»
JF: «C'est toi!»
Djamel: «Mais, comment je vais faire pour les congeler?»
Ian: «Ben tu sais, Djamel, l'Algérie c'est le pays de la convivialité!»
04 mai 2009
Batman et Robin
Je vous l'annonce, Batman et Robin se sont recyclés pour ma compagnie en Algérie! Ils travaillent sous de faux noms comme hommes à tout faire.
Quand on a une réparation à faire dans l'appartement, c'est eux. Des meubles à bouger, c'est eux. Des problèmes logistiques, c'est eux.
Ils sont 2. Il y en a un grand et un petit. Et ce sont de superhéros!
Un exemple: Si le lustre qu'ils ont installé il y a quelques jours fond sur l'ampoule et que cette dernière s'éteint et qu'il est impossible de la remplacer, nous faisons appel à Batman et Robin. Ils vont soigneusement couper le fil électrique et le tour est joué! Bon, il vont briser le lustre et l'ampoule sur le tapis du salon, mais la lumière sera de retour dans la cuisine!
Après tout, on n'est pas à Paris!
Quand on a une réparation à faire dans l'appartement, c'est eux. Des meubles à bouger, c'est eux. Des problèmes logistiques, c'est eux.
Ils sont 2. Il y en a un grand et un petit. Et ce sont de superhéros!
Un exemple: Si le lustre qu'ils ont installé il y a quelques jours fond sur l'ampoule et que cette dernière s'éteint et qu'il est impossible de la remplacer, nous faisons appel à Batman et Robin. Ils vont soigneusement couper le fil électrique et le tour est joué! Bon, il vont briser le lustre et l'ampoule sur le tapis du salon, mais la lumière sera de retour dans la cuisine!
Après tout, on n'est pas à Paris!
Quick
Vous ai-je déjà parlé du Quick?
Le Quick, les européens, nombreux, qui lisent mon blogue le savent déjà, est un resto de type fast-food (hamburger).
Eh bien, l'histoire du Quick de Sidi Yahia, c'est un peu comme l'histoire du centre d'achat (pour votre information, non, il n'est toujours pas ouvert).
On arrive donc en janvier en Algérie et on aperçoit ce resto... prêt pour l'ouverture... chaises, menu, heures d'ouverture sur la porte, terrasse... tout est prêt! Mais il n'est pas ouvert.
Vous vous imaginez la suite, on est en mai et il n'est toujours pas ouvert. Ça semble banal, mais à force de manger des pizzas, des paninis et des shawarma, un burger nous semble une excellente façon de varier notre alimentation.
Hier, la porte du Quick était ouverte et il y avait des gens à l'intérieur. Nous en avons donc profité pour faire une petite jasette avec le gérant qui nous expliqua pourquoi le resto est fermé depuis 2 ANS!!!! et ce même si tout est prêt pour l'ouverture. Une histoire de papiers, d'autorisations, de pots de vin et d'héritage comme seule l'Algérie sait les faire.
Le gérant a quand même l'air de garder le moral...
Le Quick, les européens, nombreux, qui lisent mon blogue le savent déjà, est un resto de type fast-food (hamburger).
Eh bien, l'histoire du Quick de Sidi Yahia, c'est un peu comme l'histoire du centre d'achat (pour votre information, non, il n'est toujours pas ouvert).
On arrive donc en janvier en Algérie et on aperçoit ce resto... prêt pour l'ouverture... chaises, menu, heures d'ouverture sur la porte, terrasse... tout est prêt! Mais il n'est pas ouvert.
Vous vous imaginez la suite, on est en mai et il n'est toujours pas ouvert. Ça semble banal, mais à force de manger des pizzas, des paninis et des shawarma, un burger nous semble une excellente façon de varier notre alimentation.
Hier, la porte du Quick était ouverte et il y avait des gens à l'intérieur. Nous en avons donc profité pour faire une petite jasette avec le gérant qui nous expliqua pourquoi le resto est fermé depuis 2 ANS!!!! et ce même si tout est prêt pour l'ouverture. Une histoire de papiers, d'autorisations, de pots de vin et d'héritage comme seule l'Algérie sait les faire.
Le gérant a quand même l'air de garder le moral...
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